La sophrologie a pour ambition de former des sophrologues en capacité de prendre soin de leurs clients et de les guider vers un meilleur équilibre et une nouvelle harmonie. Autant dire que cette écologie mentale dont il est question ici fédère tous les principes, techniques, pratiques et exercices qui permettront aux sophronisants de se l’approprier pour une meilleure qualité de vie.
Une philosophie portée par l’équipe de formation de l’école avec bienveillance, dans le respect de la méthode mise au point par Alfonso Caycedo et l’esprit phénoménologique.
L’écologie de la pensée que nous offre la sophrologie et sa dynamique phénoménologique se révèle être une hygiène mentale de jour comme de nuit. Elle prend soin de tout notre être et donc de nos relations aux autres, aux évènements, aux situations et par résonance à tout notre l’environnement. C’est une démarche résolument égobienveillante à déployer.
Anne Almqvist • Dirigeante de l’ESSA
L’écologie de la pensée, un graal pour chacun
Les contingences du quotidien, qu’elles relèvent de notre vie personnelle ou professionnelle, et surtout la façon dont nous les vivons, alimentent les ruminations, les pensées automatiques, les fausses croyances.
Elles mobilisent aussi l’énergie du corps et de l’esprit et nous dérobent le temps déjà restreint dont nous disposons.
Stress, anxiété, procrastination, fatigue chronique, problèmes de sommeil, irritabilité, émotions débordantes et dévorantes… sont les conséquences désagréables et parfois destructrices ou dévalorisantes de nos croyances limitantes récalcitrantes.
Des croyances qu’il nous faut pourtant recycler pour initier un cercle vertueux existentiel et retrouver sa vraie nature et ses aspirations profondes.
L’ignorance du bonheur est un bonheur.
Proverbe Peul
Il ne s’agit pas de se dérober au cycle infernal des obligations, contraintes, engagements, corvées auxquelles nous devons faire face.
Il ne s’agit pas non plus de supporter, de subir ou d’accepter cette situation en se refusant notre droit au bonheur au prétexte que nos obligations nous monopolisent.
Mobiliser l’écologie de la pensée, c’est se respecter, s’accorder le droit d’exister autrement qu’à travers le prisme étroit des boucles de notre activité mentale ou de notre caverne comme le décrit Platon dans sa célèbre allégorie.
C’est une ouverture sensitive et sensorielle au monde, une époké pour se reconnecter à ses propres valeurs et sentir ce qui est juste et bon pour soi.
Une nécessité pour soi, un don précieux pour celles et ceux qui vous côtoient.
Et vous, comment pratiquez-vous l’écologie mentale ?
Nous leur avons posé la question. Nous avons demandé à une dizaine d’anciens stagiaires de l’ESSA de partager leurs « écologies de la pensée ».
Puissent leurs réponses vous inspirer !
Giselle • Je prends souvent le temps d’enlacer celles et ceux que j’aime.
Christine • Chaque soir, avant de m’endormir, je dévore un roman au lieu de scroller sur mon réseau préféré ! Et dire que c’est mon ado qui me l’a conseillé !!!
Nathalie • Avant j’avais un boulot stressant et j’avais pris l’habitude de faire chaque matin quelques exercices de respiration avant d’aller travailler. C’est ô combien efficace !
Joseph • Moi j’adore m’autoriser une grasse matinée qui s’éternise avec ma compagne. Et plus si affinités 😊
Félicie • Regarder mon fils de 6 mois en train de mordiller son pied dans des positions improbables et gazouiller tout seul, alors j’oublie tout le reste…
Louise • Écouter ma chanson préférée et laisser les poils de mes bras se dresser, ça me calme énormément.
Christian • Ma recette de la pensée écologique ? Les siestes flash juste après les repas du midi. Et je repars à 200 à l’heure !
Valérie • La nature, je ne connais rien de mieux. Câliner passionnément un arbre centenaire, s’allonger dans l’herbe les bras en croix, observer la voûte céleste par une nuit claire, s’éveiller avec le soleil et le saluer quand il s’en va… Vous devriez essayer !
Nathan • Prendre le temps. Un temps pour soi. Même si vous le dédiez à ceux qui comptent. Un temps pour rêver, un temps pour le silence, un temps pour rien, un temps pour ÊTRE, un temps pour goûter l’instant présent.
Et puis si le coeur vous en dit, pensez à revisiter les préceptes des 4 accords toltèques.
Les Quatre Accords toltèques nous aide à de nouveau aimer inconditionnellement, à commencer par nous-mêmes, puis tous nos frères et soeurs. Si vous savez respecter votre parole, si vous ne vous sentez jamais visé, si vous ne faites pas de suppositions et si vous faites toujours de votre mieux, vous allez transformer votre univers personnel et commencer à vous aimer de manière inconditionnelle. Il sera ensuite plus facile d’aimer les autres sans poser de conditions, vous serez plus heureux et votre entourage en tirera également profit.
Don Miguel Ruiz • Les quatre accords toltèques – La voie de la liberté personnelle
Auteur : Anne Almqvist