Enceinte je me sens bien avec la sophro est aussi agréable à lire qu’il est plaisant d’écouter son auteur plébisciter cette heureuse synergie entre sophrologie et grossesse. À se demander si dorénavant la lecture de l’ouvrage ne suscitera pas à elle seule des envies de maternité ?

Formée à l’ESSA, Claudine Granger a bien voulu évoquer son ouvrage, publié en mai dernier aux Éditions Albin Michel, lors du buffet d’intégration organisé par l’école il y a quelques semaines.

Quand la sophrologie offre l’opportunité d’une maternité maîtrisée

Longtemps associé au pêché originel et donc perçue comme une pénitence méritée, souvent source de tabous, de mystères et d’inquiétudes, la grossesse n’a pas toujours été vécue par les femmes comme une période propice à l’épanouissement.

Selon les lieux et les époques, l’idée même de maternité pouvait relever de finalités sociales, culturelles, religieuses, politiques… différentes dont les femmes n’étaient pas les bénéficiaires et encore moins les décideurs.

Une grossesse est toujours chose pénible ; aussi que de fautes elle rachète ! Une couche est toujours douloureuse et ennuyeuse par ses suites ; aussi que de mérites elle peut valoir comme toutes les impatiences, les privations, les ennuis qu’on accepte, sont comptés pour l’éternité !
La Comtesse de Ségur – Lettre à Olga (Correspondance) – 1863

sophrologie et grossesseAu-delà de sa vocation pragmatique, le livre de Claudine Granger dit aussi qu’un autre paradigme de la maternité est aujourd’hui possible.

Que le rapport au corps dont veulent les femmes, celui-là même qui conditionne la sérénité dans laquelle peut être vécue une grossesse, s’inscrit dans un contexte d’autonomie accrue et de liberté choisie et non plus subie.

Pourtant, les craintes, les angoisses, les questionnements, les douleurs et les doutes qui peuvent jalonner le parcours d’une mère ne relèvent pas d’un choix.

Les femmes ne choisissent pas de voir leur corps se métamorphoser. Elles ne décident pas des répercussions physiques et psychologiques qu’engendre une grossesse. Enceinte je me sens bien avec la sophro est utile à ce titre.

Sophrologie et grossesse : pour un accompagnement dans la durée

Ce programme pour rester zen avant, pendant et après l’accouchement se parcourt comme un roman. Le roman de sa propre vie de femme enceinte.

enceinte je me sens bien avec la sophroUn récit semé d’explications, de conseils, d’exercices dont les effets tendent à améliorer le quotidien de la lectrice.

Une histoire captivante qui mène au plus beau des dénouements : la vie.

Désir d’enfant, découverte, attachement, préparation, accueil… Les chapitres couvrent la progression du processus jusqu’à l’accouchement.

Ils sont ponctués de Séances sophro durant lesquelles les recommandations peuvent être mises en application.

Personnage secondaire mais personnage tout de même, le père a un rôle à jouer dans cet accompagnement. Lui non plus n’est pas oublié.

Est-il possible de faire la globalité du programme à deux ?
Oui bien sûr, c’est une belle façon pour le futur papa de s’investir dans cette grossesse. En s’entraînant aux pratiques, il pourra plus facilement apporter les suggestions adéquates le jour de la naissance. Toutes les pratiques de gestion du stress lui seront utiles. La sophrologie est une aide au quotidien, dans la vie personnelle comme dans la vie professionnelle.

Auteur : Eric Eymard