A l’heure où les jeux olympiques s’achèvent, coaches et entraineurs se concentrent sur un nouveau cycle de préparation. C’est au prix de nombreux sacrifices que les sportifs vont être construis, modelés, façonnés. Le but suprême étant d’accéder aux prochains sommets olympiens pour tenter de marquer l’histoire du sport.

L’entraînement déjà élaboré subit toujours de nouvelles tentatives d’améliorations vouées à la performance. Comment réussir à repousser ses limites et comment aller un peu plus au bout de soi ?

Dans cette course aux résultats, la condition et la dimension humaine du champion sont à prendre en compte. Avant d’être un sportif, le(a) pratiquant(e) est avant tout un Homme. La dimension technico-tactique et la préparation physique présentent, semble-t-il, des limites dans leurs évolutions, c’est à ce moment qu’intervient l’entrainement de conscience. On parle alors de préparation mentale. Ainsi, et au-delà de toutes attentes, le(a) champion(ne) pourrait se transformer en super champion(ne).

La personne qui pratique la Sophrologie intègre en profondeur ses capacités et ses ressources, clef de voûte de ce changement

Découvrir, conquérir, transformer l’être qui fait don de soi et qui pratique son sport dans le dépassement de soi, toujours plus haut, toujours plus fort. Le(a) champion(ne) pourra prendre conscience de son potentiel et se révéler à lui-même. La Sophrologie est un outil formidable, sans doute le plus complet pour ce type d’approche car elle se suffit à elle-même. Les instances sportives, peu ou mal initiées, misent tout sur l’entraînement physique et spécifique. S’ils fonctionnaient avec autant d’assiduité, de continuité et de répétition dans le goût de soi, la progression du champion(ne) serait indéniable.

Par la Sophrologie, la connaissance et la gestion de soi seraient améliorées, voire transcendées et c’est toute sa dimension d’être qui alors rayonnerait. Le bonheur d’être se gagne au même prix qu’une médaille. L’accomplissement de soi se fait par l’engagement, la responsabilité et par ses valeurs existentielles, berceau de la dignité. Avant de faire naître un champion(ne), on renforce et on construit l’Homme qu’il est, l’Homme qu’il vaut. C’est là, toute la responsabilité du Sophrologue.

Le Praticien transmet les clefs subtiles de cette discipline. Il se doit d’être en adéquation, en corrélation avec l’équipe encadrante. Le Sophrologue doit être un observateur sur le terrain et doit s’imprégner des chemins de traverse que pourrait emprunter le(a) sportif(ve) par avidité, égocentrisme ou facilité. La Sophrologie s’érige d’autant plus en rempart performant dans la lutte contre le dopage. Elle aide à équilibrer et à réguler les structures fondamentales de l’Être, le déviant de ses aversions liées à la pratique excessive de son sport.

La Sophro pédagogie sportive se pare de nombreuses années de recul, démontrant ainsi son réel impact dans la prise en charge sportive. Les expérimentations et les résultats obtenus ont apportés leurs lots de satisfactions. Dans son implication, le Dr Raymond ABREZOL, concepteur de la Sophrologie sportive, a ouvert une brèche qui, au fur et à mesure des années, semble vouloir se développer.

A travers de nombreuses prises en charge, au cœur de ses expérimentations et dans le témoignage de ses ouvrages, le constat est impressionnant. Beaucoup de sportifs de renom témoignent aujourd’hui de cet outil important et fondamental à la préparation et au cheminement de leurs carrières sportives. Une hygiène de vie qui continue de les suivre au quotidien. La Sophrologie ne s’adresse pas uniquement à l’élite sportive. Elle peut être mise en place au sein des clubs sportifs aux dimensions compétitives et loisirs. A nous Sophrologues de convaincre et d’en démontrer son potentiel, si ce n’est pas déjà fait.

Auteur : Christophe Alamandovic – sophrologue formateur à l’ESSA