Nous y voilà. Après 57 jours de confinement, nos espaces de liberté nous ont été en partie restitués. Depuis le 11 mai, nous avons troqué la valse lente pour la bossa nova. Nous avons ré-appris le tempo de nos routines quotidiennes.

Que ces presque deux mois aient été bien vécus ou pas, le déconfinement n’est pas pour autant synonyme d’achèvement. Le stress de lendemains qui peut-être ne chanteront plus aussi juste est omniprésent.

La sophrologie peut-elle pallier cette réalité ?

Vous avez aimé le confinement sans l’accompagnement d’un sophrologue…

faire du sport avec un masqueVous êtes de ceux qui ont pleinement joui d’un monde déserté par l’humanité.

Vous avez profité, avec modération dérogatoire, d’une planète dépourvue de particules fines.

Vous avez aimé ré-entendre le chant des oiseaux et le froissement du vent dans les arbres et humer avec délice l’air pur de votre cité désengorgée de moteurs à combustion.

Et vous n’avez eu aucun besoin d’accompagnement sophrologique. La méditation, le lâcher prise, la noèse, la conscience sophronique… vous connaissiez peut-être déjà !

Si vous êtes de ces citadins-là, il n’est en revanche pas certain que la perspective de renouer avec une civilisation masquée, circonscrite aux 100km de votre domicile et amputée de ses cinémas, de ses restaurants gastronomiques et de ses bars festifs vous comble de joie.

Quelques conseils ne seraient alors pas de trop !

Ou vous n’avez pas aimé le confinement !

Pour d’autres, le confinement fut une épreuve.

Jeunes enfants à occuper, connection internet défaillante, espace restreint, perte d’emploi, tensions familiales, anxiété liée au coronavirus, changements d’organisation, éloignement des proches… les désagréments et les perturbations provoqués par ce changement de paradigme social, économique, intime n’ont pas toujours été bien acceptés.

Selon les situations, cette période a donc été vécue comme une opportunité de vacances prolongées ou comme une condamnation non méritée à l’isolement.

paris pendant le confinement
se protéger du coronavirus
gérer le confinement dans une ville

Vous faire aimer le déconfinement grâce à la sophrologie

Alors aimerez-vous le déconfinement ?

Qu’elle ravisse ou qu’elle soit sujette à regrets, la fin du confinement porte en elle les germes de nombreux risques et incertitudes.

Vais-je perdre mon travail ? Puis-je être contaminé ? Une deuxième, voire une troisième vague épidémique est-elle à craindre ? Retrouverons-nous une existence normale dans les mois à venir ?

masques contre le coronavirusDoutes et questionnements prévalent en raison de notre incapacité à prévoir ce qui adviendra, à nous projeter dans des solutions qui n’existent pas encore.

Les milliards d’euros promis, les modalités brinquebalantes de sortie du confinement envisagées ne nous disent rien de la façon dont nos sociétés s’organiseront demain.

Entre ceux qui perçoivent dans cette crise matière à s’appuyer sur leurs prédictions collapsologiques pour imposer des changements radicaux et ceux qui pensent que la vie d’avant devrait être encore possible, les écarts d’appréciation requièrent des aptitudes d’acrobate.

Au moins savons-nous que nous savons rien. Un gage d’humilité qui, si l’on croit Socrate, nous permettrait de poursuivre notre quête de savoir. Et donc qui sait, à terme, de trouver des réponses pertinentes à nos innombrables questions existentielles et sociétales ?

exercice sophrologique anne almqvistD’ici là, il nous faut gérer l’encore présent et l’après coronavirus.

Gérer l’incertitude et les émotions qu’il engendre. Apprivoiser l’angoisse, rassurer les êtres aimés, appréhender la suite de façon lucide, positive et bienveillante.

Anne Almqvist vous aide à y parvenir.

Formée par Alfonso Caycedo, la fondatrice de l’École Supérieure de Sophrologie Appliquée propose 6 conseils simples pour vivre les épreuves qui nous attendent dans une conscience harmonieuse.

6 conseils pour gérer la fin du confinement grâce à la sophrologie

Accueillir

L’expression de ses sentiments, émotions, pensées sensations quelles qu’elles soient car elles ont toute leur légitimité.
L’accueil est une étape précieuse en sophrologie qui permet de prendre conscience de ce que l’on vit afin de pouvoir le transformer en une énergie nouvelle et s’apaiser.

Considérer

Tout ce que nous avons vécu durant le confinement. Et porter un regard positif sur tout ce que nous avons dépassé, surmonté… la manière dont nous avons géré nos frustrations… nous avons peut-être fait preuve de créativité, d’initiatives…

Observer

Les enseignements de cette période inédite durant laquelle j’ai pu peut-être me satisfaire de peu, redécouvrir le plaisir du calme et redécouvrir des petits bonheurs qui n’en étaient plus.

Lâcher

Ce qui ne nous convient plus, ce qui nous paraissait essentiel et ne l’est plus et ce qui donne du sens à notre vie aujourd’hui.

Apprécier

Les petits moments forts de la vie à chaque instant.

Considérer

Dessiner son avenir pour ne plus le subir et surtout imaginer la manière dont j’ai envie de vivre mon avenir.

Auteur : Eric Eymard